Christian Fiala / FS
Au moment même où se déroulait une manifestation devant l'ambassade d'Autriche à Paris, jeudi 18 novembre, notre invité était le Dr Christian Fiala, vice-président de MFG-Österreich (Menschen Freiheit Grundrechte). Ce nouveau parti politique autrichien vient d'obtenir plus de 6 % des voix et de faire élire des représentants au Parlement régional en Haute-Autriche.
videas.frMédecin généraliste et obstétricien, Christian Fiala détient un doctorat de la Karolinska en Suède, en méthodologie de travaux scientifiques dans le domaine médical. Pour lui, il n'existe aucune justification médicale ou scientifique pour les mesures prises par les différents gouvernements occidentaux, telles que le confinement des non-vaccinés ou le premier confinement. Tout ce qui a été fait - masques, distanciation sociale, campagnes de vaccination - est délétère et il faut y mettre fin tout de suite.
Le but inavoué serait de diviser la société : "la monarchie, les dictatures doivent nécessairement diviser la société. La"crise"est un prétexte pour soumettre la population à une vie digitalisée", dont les livreurs à bicyclette des plateformes digitales, les nouveaux esclaves, sont l'emblème.
Diplômé en médecine tropicale de l'IFRSS Houphouët Boigny Marseille, il a 30 ans d'expérience clinique, et a exercé en Guadeloupe, en Afrique et en Asie avant d'ouvrir son cabinet à Vienne. Selon Christian Fiala, il n'y a plus de "crise sanitaire" et tout ce dispositif liberticide n'a rien à voir avec la santé publique. C'est par la seule propagande que l'on a créé de toutes pièces une "crise".
Qui plus est, le Covid-19 est désormais une maladie rare en Autriche. La prévalence de tests positifs est désormais dix fois moindre qu'il y a un an. Pour arriver à faire peur, on pratique en novembre 2021 un nombre inouï de tests (jusqu'à 440 000 par jour pour une population d'environ 9 millions d'habitants), entre 10 et 20 plus de tests qu'en novembre 2020, ce qui permet de présenter des chiffres absolus et d'arriver à 10 à 15 000 tests "positifs".
Quant aux unités de soins intensifs, elles sont tout sauf surchargées - entre 30 et 36 % des lits sont libres ; pour voiler cette réalité, le gouvernement ne souhaite plus publier les statistiques journalières de l'AGES (Agence pour la sécurité sanitaire et alimentaire).
Pour le Dr Fiala, les gouvernements devraient arrêter de s'immiscer dans une affaire aussi personnelle que la santé. Si la santé publique était vraiment leur souci, il y a belle lurette que l'on aurait interdit la cigarette. Or, dans l'affaire Covid-19, il y a des arrière-pensées que l'on comprendra mieux en suivant les flux d'argent. Pourquoi ces mesures telles le confinement, qui ne peuvent que ruiner les PME et qui sont de fait une campagne en faveur des GAFAM ? Pourquoi les autorités ne parlent-ils que d'un virus depuis 18 mois plutôt que de l'intérêt fondamental des populations, de leurs besoins ?
videas.frManifestations devant l'ambassade d'Autriche, en France, jeudi 18 novembre 2021
Au sujet des nouvelles injections, le Dr Fiala revient sur son article publié dans France Soir « Friendly Fire ». Dès qu'il a entendu parler de ces produits, il s'est posé les mêmes questions qu'il se poserait concernant tout traitement ou acte médical qu'il pourrait proposer à ses patients. Il est arrivé à la conclusion que la nouvelle plateforme technologique utilisée par les fabricants pour ces injections est programmée pour déclencher un processus d'autodestruction de nos cellules qui, porteuses désormais de la protéine Spike, seront attaquées comme corps étranger.
Voir aussi : Vaccination anti-covid et système immunitaire : un "friendly fire" dangereux pour notre santé ?
"Ce n'est pas compatible avec la vie", dit-il, en donnant l'exemple de l'impact de la troisième dose en Israël, où la mortalité des anciens repart en flèche depuis le mois d'août. Il faut s'attendre au même phénomène partout et à une explosion d'effets secondaires.
Allant plus loin, le Dr Fiala considère qu'il est permis de s'interroger sur les motifs qui ont poussé les autorités politiques à sciemment choisir d'imposer une technologie "vaccinale" dont l'effet primaire - et il souligne que c'est bien l'effet primaire et non secondaire - est l'autodestruction des cellules du corps, plutôt que d'opter pour une ancienne technologie de virus désactivé. "C'est comme si à l'armée, pour s'entraîner, on s'amusait à tirer sur nos propres soldats" pour voir si nous savons faire.
Christian Fiala s'interroge aussi sur l'état d'esprit des peuples européens face à leur intégrité physique : si les autorités avaient cherché à vendre des voitures utilisant les méthodes coercitives mises en œuvre actuellement pour "vendre" ces injections, personne n'en aurait acheté, car ils auraient compris qu'il y a anguille sous roche.
videas.frFlorian Philippot, président des Patriotes, intervenant devant l'ambassade d'Autriche, jeudi 18 novembre
Avec près de 6 % des voix le 25 septembre en Haute-Autriche, le phénomène électoral qu'est devenu MFG-Österreich en quelques petites semaines est indépendant, dit-il, de questions de financement : il estime que MFG aurait obtenu 10% des voix s'ils avaient eu quelques semaines de plus pour faire campagne. L'exemple des Gilets jaunes en France a été une inspiration pour nombre d'électeurs MFG, qui disent "jamais je n'aurais pensé faire de la politique" ; ces gens paient le prix très lourd de toutes ces mesures et ont compris qu'il faut un changement profond dans la société. Il espère qu'il y aura très rapidement des élections anticipées, ce qui est tout à fait possible, car le gouvernement de Von Schallenberg est très faible.
Quant à la transformation temporaire, cet été, de la Cathédrale Saint-Etienne à Vienne, symbole de l'Autriche, en vaccinodrome, avec la bénédiction des hauts dignitaires ecclésiastiques, le Dr Fiala regrette que l'Église catholique en Autriche se soit toujours rangée du côté de la monarchie pour laquelle elle a bien voulu contrôler la population. Elle a su s'arranger plus ou moins avec le NSDAP après l'annexion de l'Autriche par Hitler - quoique certains religieux se distinguent en ce moment par leur opposition aux mesures liberticides.
Ce n'est donc pas là qu'il faille chercher le salut. Pour le Dr Fiala, la "crise" est un prétexte pour soumettre la population à une vie digitalisée qui sera une vie d'esclave. Il nous faut revenir à une vie analogue ; l'homme est une créature de l'analogue. Il lui faut parler avec les autres, les toucher, les voir dans la vraie vie. Pour l'instant, les gens s'imaginent encore que le digital est positif.
Parole d'obstétricien dans la mission est de mettre au monde nos semblables : "arrêtons d'imaginer que c'est en jouant avec des gadgets électroniques que l'on arrêtera le fascisme et revenons à la vie réelle."